LA DEUTSCHE, PREMIÈRES LEÇONS, par François Leclerc

Billet invité.

Demandant à être confirmée officiellement, l’annonce de la diminution de l’amende du ministère de la justice américain a « quelque peu apaisé les inquiétudes des marchés financiers », peut-on lire ce matin au hasard de la revue de presse. L’affaire de la Deutsche Bank ne serait-elle donc pas terminée ? Ramenée à 5,4 milliards de dollars, l’amende épuise quasiment toutes les provisions destinées à régler le coût des litiges, dont la liste de ceux qui sont en attente reste impressionnante, et d’autres loups sont désormais sur la place publique.

UN TABOU EST TOMBÉ, MAIS CE N’EST PAS LE BON ! par François Leclerc

Billet invité.

Un tabou est tombé, mais ce n’est pas celui du Traité de stabilité et de croissance européen ! Une fois de plus, ce sont les banques qui font l’objet d’attentions particulières. Le vice-président de la Commission Valdis Dombrovskis menace le Comité de Bâle de rien moins que de rejeter son plan de renforcement de leurs fonds propres, agrandissant le fossé entre les autorités européennes et américaines à propos de la régulation bancaire.

ANGELA MERKEL, VRAIE PATRONNE DE LA DEUTSCHE BANK, par François Leclerc

Billet invité.

Pour sauver sa banque, le PDG de Deutsche Bank John Cryan actionne le levier de dernier recours des mauvais jours et recherche un soutien politique. Assis sur le baril de poudre des produits dérivés inscrits au bilan de la banque (*) et sous la mitraille des amendes et condamnations qui pleuvent, il réfute la nécessité de procéder à une augmentation de capital, n’ignorant pas que les investisseurs ne se précipiteront pas pour y souscrire. Faisant bonne figure, mais ne trompant personne, il prétend que la banque a les moyens de faire face « avec ses propres ressources ».… Lire la suite

LA DEUTSCHE BANK, IL NE MANQUAIT PLUS QUE CELA ! par François Leclerc

Billet invité.

La Deutsche bank a connu hier une nouvelle journée noire, son action dévissant de 7%, la valeur de ses obligations hybrides (contingentes et convertibles) diminuant de 3% et le spread de ses CDS augmentant de 250 points. En dix-huit mois, son action a perdu les 2/3 de sa valeur. Après le gouvernement italien, c’est au tour de Berlin d’être aux prises avec sa crise bancaire, et d’être coincé entre un bail-in réglementaire aux conséquences imprévisibles ou inacceptables politiquement, et un bail-out circonvenant aux dispositions de l’Union bancaire tout aussi désastreux en période électorale.

CES BANQUES QUI NE FONT PLUS PARLER D’ELLES, ET POURTANT… par François Leclerc

Billet invité.

Les grandes banques américaines étudient la possibilité d’engager une action en justice contre la Fed, apprend-on dans les colonnes du Wall Street Journal. Rejoignant leurs consœurs européennes, mais en empruntant d’autres chemins, elles entendent elles aussi obtenir un assouplissement des contraintes qui pèsent sur elles sous la forme d’un contrôle moins pesant.

DEUTSCHE BANK : LA TEMPÉRATURE CONTINUE A MONTER, par François Leclerc

Billet invité.

Les Credit-Default Swaps (CDS) refont parler d’eux aux États-Unis, à la faveur d’une action engagée par le régulateurs des produits financiers dérivés, la CFTC, à l’encontre de la Deutsche Bank. On se souvient que ces instruments financiers inventés pour évacuer le risque des bilans bancaires le concentraient au contraire ailleurs dans le système financier, et qu’ils ont notamment été à l’origine du sauvetage en catastrophe d’AIG (180 milliards de dollars), l’un des grands émetteurs américains sur le gigantesque marché international des CDS.

LES BANQUES EUROPÉENNES VUES DES ÉTATS-UNIS, par François Leclerc

Billet invité.

Les banques européennes font à nouveau parler d’elles, et ce n’est pas fini. Le pansement apposé in extremis sur la banque Monte dei Paschi di Siena (MPS) ne clôt pas le sujet, il l’ouvre. Les banques laissées hors du périmètre adopté pour le test de résistance mené par l’Autorité des banques européenne (ABE) sont dans un piteux état, en particulier les établissements chypriotes, grecs et portugais, ainsi que certaines banques régionales allemandes. Mais ce n’est rien à côté de ce que l’on pressent.